Pôle d’expertises agronomiques

Pour aller plus loin dans son accompagnement sur les nouvelles pratiques agronomiques, Novalis Terra c’est aussi un pôle d’experts aux compétences complémentaires.

Découvrez nos experts :

« La fertilité des sols est la base des systèmes de cultures. »

Paul R.

Paul ROBERT,

Ingénieur agronome, conseiller technique et dirigeant de Novalis Terra


Techniques
Diagnostique agronomique, Couverts végétaux, Test bêche, Analyse de sol, Semis-direct sous couvert, Couverts permanents, TCS, Micronutrition et analyse de jus de sève, Biocontrôle, Biostimulation, Fertilisation, Mulchage de surface

Matériel
Semoir semis-direct, Fertilisation localisée, Strip-till, DDI, Herse à paille

Cultures
Céréales, Oléoprotéagineux, Lin, Betterave, Tournesol, Pommes de terre, Légumes de plein champ, Endive / Chicorées

Convaincu que la fertilité des sols est au cœur des systèmes de cultures, je décide de fonder en 2018 Novalis Terra pour accompagner à leur rythme les producteurs et acteurs de l’agro-alimentaire dans leur évolution vers des pratiques et des productions agricoles plus respectueuses de l’homme et de son environnement.

Ma formation d’ingénieur agronome et mon parcours de conseiller technique, m’ont permis d’appréhender dans leur ensemble les pratiques de l’agriculture conventionnelle et les techniques alternatives, telles que l’agriculture de conservation des sols ou l’agriculture biologique. Cette vision holistique est une force pour comprendre tous les systèmes d’exploitation dans leur globalité et guider chaque responsable vers des choix cohérents et pertinents économiquement. Avec bienveillance, j’accompagne les responsables d’exploitation vers des pratiques visant à améliorer la fertilité de leurs sols et la résilience de leur système, sans compromis sur la performance économique des exploitations et la gestion du risque.


Techniques
Expérimentations en grandes bandes et micro-parcelles, Analyse et traitement de données, Synthèse d’essais, ACS

Cultures
Colza, Lin, Féverole, Pois, Maïs, Céréales, Pommes de terre, Betterave

 

Fille d’agriculteur en ACS, je décide de rejoindre l’école UniLaSalle Beauvais afin d’élargir mes connaissances sur le milieu agricole. Je réalise alors différents stages en maraîchage et horticulture, au cours desquels je découvre le biocontrôle à travers plusieurs expérimentations en cultures légumières.

C’est en réalisant mon mémoire de fin d’étude au sein de Novalis Terra que mon attrait pour l’Agriculture de Conservation des Sols se confirme. Je m’occupe notamment des suivis d’essais, et met en place les premières expérimentations chez les agriculteurs. Les problématiques sont variées : fertilisation localisée, biosolutions, utilisation de nouveaux outils telles que les analyses de jus de sève, et ce, sur toutes les cultures !

Fin 2020, mon parcours universitaire à UniLaSalle se termine, et j’obtiens alors mon diplôme d’ingénieure en agronomie et agro-industries, spécialité agronomie et territoire. Forte de mon expérience et de mes analyses sur le terrain, j’intègre alors Novalis Terra en tant que responsable expérimentation. Un pôle particulièrement intéressant, puisqu’il amène à s’interroger sur les pratiques menées, et à tester la pertinence agro-économique des itinéraires techniques et des produits utilisés. Et bien que ces techniques soient innovantes, elles n’en restent pas moins en constante évolution, et permettent ainsi d’apporter des réponses spécifiques et adaptées aux multiples problématiques des agriculteurs !

« L’expérimentation fait partie de l’ACS, et participe à l’évolution de nos pratiques »

Angèle B.

« Il est important de laisser la matière au champ et de la faire vivre pour ne plus être aussi dépendant de la chimie. »

Sébastien L.

Sébastien LEBEL,

Conseiller technique ACS et cultures industrielles, Novalis Terra


Techniques
Semis direct sous couvert, Sans labour, Couverts végétaux et couverts permanents, Fertilisation liquide localisée, TCS superficiel

Matériel
Strip-till, Modulation d’engrais intra parcellaire, Semoirs semis direct, Satellites / Drones, Nouvelles technologies

Cultures
Maïs, Céréales, Colza, Lin Fibre, Pois de printemps, Pommes de terre

Agriculteur dans l’Eure, je cultive principalement du maïs ensilage, des pois de printemps, du lin fibre et du colza. Aujourd’hui HVE de niveau 3, j’ai commencé à pratiquer le sans labour sur mon exploitation en 2009, avant de passer au semis direct 10 ans plus tard. Ce changement de pratique fut motivé par une volonté de gagner en fertilité des sols, mais aussi par une conscience environnementale à terme.

C’est ce qui m’a poussé à rejoindre Novalis Terra en 2022. Mes précédentes expériences auprès d’acteurs mondiaux des semences m’ont permis d’aborder de multiples problématiques techniques sur le terrain, notamment liées au désherbage et au maïs dans diverses conditions. Pendant 10 ans, j’ai ainsi été successivement ingénieur technique terrain, puis responsable de compte sur la partie Est de la France, puis sur la zone Haute-Normandie / Haut de France. Une connaissance terrain que je souhaite désormais mettre à profit des producteurs et des acteurs industriels, en les accompagnant techniquement vers davantage d’agronomie.

Car aujourd’hui – et d’autant plus dans les filières industrielles et légumières – nous constatons que le changement climatique provoque de plus en plus de problèmes d’érosion des sols. Avec l’ACS, le but est de laisser la matière organique au champ, et de la faire vivre, pour contenir ces phénomènes. En ce sens, c’est déjà commencer à trouver des solutions concrètes. À terme, c’est augmenter le bon sens paysan et environnemental.

« Je vois en l’ACS un moyen d’être performant économiquement et écologiquement. Nous n’avons rien inventé, il faut juste se rappeler le bon sens paysan. »

Guillaume C.

guillaume chedru

Guillaume CHEDRU,

Agriculteur – Pays de Caux (76)

Techniques
Biocontrôle (extraits fermentés, EM…), MO, Structure de sol Épandage de BRF et de compost, Travail du sol, Techniques limon battant, Fissuration
Matériel
Strip-till, Semoir à dent, Semoir à disques sous couvert, Rouleau FACA
Cultures
Betterave, Blé, Colza, Lupin, Féverole, Lin, Maïs, Couverts végétaux multi-espèces

 

Les grosses problématiques d’érosion de la Seine Maritime ont amené mon père à arrêter le labour en 1990 et à mettre en place des couverts végétaux. à l’époque, on ne parlait pas d’ACS sur la ferme mais juste de méthodes agronomiques évitant l’érosion. Il y a 15 ans, nous avons supprimer les déchaumages profonds. Aujourd’hui, 100% de la ferme est en ACS avec du lin fibre, de la betterave, de la féverole, du blé et du colza.

En plus de l’ACS, nous développons sur la ferme d’autres pratiques innovantes qui sont dans notre vision un ensemble pour la réussite du système (macération, BRF, fissuration, …). Toujours en quête de nouveaux projets, nous travaillons ensemble, mon père et moi, pour entretenir nos sols à leur maximum de leur production économique et écologique.

Mon parcours a commencé par l’apprentissage des bases des grandes cultures en BTS Productions Végétales (fertilisation, phyto, … ) puis je me suis spécialisé en ACS avec Thierry TETU en licence à l’UPJV Amiens. Depuis j’ai voyagé 1 an au Etats-unis dans le but de découvrir de nouvelles agricultures. Avec cette ouverture d’esprit, j’ai accompagné pendant 5 ans différentes exploitations.

Aujourd’hui à mon compte, je continue de suivre des exploitations dans une transition agro-écologique par le conseil technique et la réalisation de formation en partenariat avec Novalis Terra. Mon emploi du temps sur la ferme familiale et sa reprise dans quelques années me permettent de l’utiliser comme plateforme d’essai et de création de formations.

« Je vois en l’ACS un moyen d’être performant économiquement et écologiquement. Nous n’avons rien inventé, il faut juste se rappeler le bon sens paysan.  »

Guillaume C.

« Restaurer la fertilité des sols est un prérequis indispensable à la performance économique de nos systèmes agricoles »

Nicolas M.

Nicolas MOURIER,

Agriculteur – Plateau Picard Sud (80)


Techniques
Évolution et transition vers l’ACS, Successions culturales et gestion des intercultures, Travail en collectif, Optimisation du parc matériel

Matériel
Charrue express, DDI, Bêches roulantes, Semoir à dents et semoir à disques, Herse à pailles

Cultures
Colza, Lin, Tournesol, Protéagineux d’hiver, Luzerne, Vesces, Blé, Avoine, Escourgeon, Seigle, Cultures porte graines

Installé depuis 2013 sur une exploitation très morcelée et en déficit d’équipement, le défi était multiple : mener seul l’ensemble de la surface en diminuant le nombre d’interventions, tout en gagnant en performance technique sur un terroir accidenté et aux parcelles hétérogènes.

Ayant été formé en 2006 par Thierry TETU à l’UPJV, le choix du semis direct était alors pour moi une évidence. La mise en place progressive d’un système complexe mêlant rotations longues, gestion des périodes d’interculture (straw managment), apports de compost, couverts végétaux et légumineuses pérennes, me permet aujourd’hui de concilier performance agronomique et économique. Une approche globale, où les atouts comme les contraintes doivent devenir des forces, pour assurer la rentabilité de ce système.

Pour assurer cette transition, l’utilisation du matériel doit être optimale, et les choix se sont donc orientés vers des investissements en commun. Aujourd’hui, je conduis ainsi entre 8 et 10 cultures différentes selon les années, sur 210 ha, principalement en céréales.

Avec le recul, ce passage au semis direct a été une riche expérience humaine et technique, par la multiplicité des situations rencontrées. Une expérience qui me permet aujourd’hui de guider ceux qui souhaiteraient entamer une transition vers l’ACS, en passant au travers des difficultés des premières années, et en sécurisant leurs itinéraires techniques.

Car l’ACS a ceci d’enthousiasmant que rien n’est figé : le modèle est évolutif et doit être adapté aux conditions de chacun. D’où l’importance de bien réfléchir et construire sa période de transition !

« S’inscrire en Agroforesterie-Bio, c’est faire le pari d’une production rentable économiquement et environnementalement »

Edouard S.

Edouard STALIN,

Maraîcher et arboriculteur en bio – Eure (27)


Techniques
Agriculture Bio, Agroforesterie, Agroécologie, Permaculture, Régénération d’écosystèmes (faunes auxiliaires…)

Cultures
Maraîchage, Arboriculture
(verger-maraîcher), Plantes aromatiques et médicinales

 

Pensée dans un système d’agroforesterie, La Ferme des Rufaux se construit sur un modèle de verger – maraîcher en agriculture biologique. Nos petits fruits et légumes sont cultivés sous 200 arbres fruitiers (pommes, poires) de hautes tiges, en TCS et sans labour. Une production qu’il nous a fallu concevoir progressivement dans son intégralité. À ces parcelles de cultures, s’ajoutent des zones arborées (zones tampon) qui permettent de favoriser la biodiversité, essentielle au bon fonctionnement de ce système.

Ma première volonté avec ce verger-maraîcher, était de construire un modèle agricole économiquement viable et respectueux de l’environnement. C’est en comprenant nos écosystèmes et leurs interactions, que j’ai pu transposer mes observations à une logique de production agricole. Ainsi, la biodiversité végétale attire la biodiversité animale, tels que les auxiliaires.

Avec ce double pari du TCS-Bio, nous sommes sans cesse dans l’expérimentation. Une expérience que nous partageons déjà à ceux qui souhaitent évoluer dans ce sens, pour leur faire bénéficier de nos apprentissages, et ainsi favoriser leur transition et la sécurité de leurs itinéraires techniques. Et même si ce pari est audacieux, nous voyons que les systèmes actuels arrivent aujourd’hui à leur limite et qu’il est nécessaire de trouver des solutions, pour continuer à produire durablement.

« S’inscrire en Agroforesterie-Bio, c’est faire le pari d’une production rentable économiquement et environnementalement »

Edouard S.

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