Invitation Journées Techniques ACS des mardi 1er juin et vendredi 4 juin 2021

Invitation Journées Techniques ACS des mardi 1er juin et vendredi 4 juin 2021

Novalis Terra a le plaisir de vous inviter à ses deux nouvelles journées techniques des mardi 1er juin et vendredi 4 juin, qui porteront respectivement sur l’ACS sur Colza, Céréales et Oléoprotéagineux, et l’ACS sur Cultures industrielles. 

Mardi 1er Juin : Journée Technique ACS sur Colza, Céréales et Oléo-protéagineux

Au programme :

Colza, Céréales et protéagineux d’hiver en ACS :

  • Implantation
  • Plantes compagnes et couverts permanents
  • Fertilisation
  • Gestions des adventices
  • Auxiliaires et ravageurs

Colza, Céréales et protéagineux d’hiver en Agriculture biologique en réduction de travail du sol :

  • Implantation
  • Désherbage
  • Fertilisation
  • Micro-nutrition
  • Biostimulation et biocontrôle

Faunes auxiliaires et gestions du territoire :

  • Ecosystème
  • Biodiversité et gestions des ravageurs
Vendredi 4 Juin : Journée Technique ACS sur Cultures industrielles

Au programme :

Cultures :

  • Pomme de terre, Betterave, Légumes de pleins champs, Lin fibre

Couverts :

  • Stratégie, Composition, Destruction
  • Gestion de la paille, Gestions des ravageurs et maladies

Implantations :

  • Non labour, TCS Light, Strip-till, Pré-buttage d’automne

Fertilisation :

  • Minérale, Organique, Micro-nutrition
  • Analyse de jus de sève

Biocontrôle et biostimulation :

    • Plantes compagnes
    • Gestions des pucerons,
    • EM, EF et TCO

    Inscrivez-vous dès maintenant sur ce formulaire !

    Réponse souhaitée par mail ou via ce formulaire de contact avant le 28 mai.
    Invitation Journée Technique ACS du 17 septembre 2020

    Invitation Journée Technique ACS du 17 septembre 2020

    Novalis Terra a le plaisir de vous inviter à sa journée technique du jeudi 17 septembre, afin d’échanger sur l’année 2019/2020 et de préparer les interventions d’automne 2020.

    Au programme

    8H45 – 9H15 Accueil
    9H15 – 9H45 Retour sur l’année 2019 – 2020
    9H45 – 10H15 L’accompagnement Novalis Terra et son équipe 
    10H15 – 10H30 Pause
    10H30 – 12H15 Résultats des essais 2019 – 2020 et perspectives 
    12H15 -13H30 Déjeuner
    13H30 – 14H15 ITKs en strip-till (Patrice LESCOP, à confirmer)
    14H15 – 15H00 Ferme de Saint Lubin, approche système ACS (Frédéric REMY)
    15H00 – 15H15 Pause
    15H15 – 16H15 Approche phyto en ACS (Désherbage – Adjuvant – Régulation – Traitement de Semence – Ravageurs)
    16H15 – 17H15 Approche nutrition / biocontrôle en ACS (Nutrition & fertilisation – Biocontrôle – Extraits fermentés – TCO)
    17H15 – 17H30 Mot de la fin

    Tarif client Novalis Terra déjeuner inclus : 25 euros TTC
    Tarif non client déjeuner inclus :
    95 euros TTC

    Réponse souhaitée par mail ou via le formulaire de contact avant le 7 septembre.
    Témoignages

    Témoignages

    Ils font confiance à Novalis Terra…
    Louis LOUPPE, président de la coopérative SCAM

    Formations des équipes de technicos-commerciaux à l’Agriculture de Conservation des Sols.

    « Il est encore difficile d’avoir du conseil et de s’instruire sur un sujet aussi innovant que l’ACS. Les techniques ne cessent de se renouveler et nous buttions encore régulièrement sur ces questions auprès des agriculteurs que nous accompagnons. Nous recherchions donc un intervenant capable d’aider et de former les technico-commerciaux de la coopérative afin de devenir plus performant en ACS. Aujourd’hui nous ne sommes encore qu’au début de cette formation avec de premières bases de posées, mais plus nous avançons et plus nous sommes satisfaits du travail mené avec Novalis Terra ! »

    Guillaume BRUNIAUX, céréalier

    Accompagnement dans une transition à l’Agriculture de Conservation des Sols et accompagnement annuel.

    « Paul Robert m’a accompagné dans ma transition à l’Agriculture de Conservation des Sols il y a maintenant 3 ans, sur mes cultures de céréales, pois, colza, betterave et lin. Sous Novalis Terra il continue de me conseiller dans mes pratiques et m’apporte tous les renseignements techniques nécessaires sur les produits et dosages à appliquer en ACS, qui diffèrent du conventionnel. Une approche double qui me permet de gagner en efficacité !
    Même si ce n’est pas toujours simple, je reste 100% satisfait et convaincu de la pertinence de l’ACS, et nous faisons en sorte que les choses avancent dans le bon sens !
    « 

    Guillaume ESPRIT, céréalier

    Accompagnement dans une transition à l’Agriculture de Conservation des Sols et suivi annuel.

    « Lorsque j’ai commencé en Agriculture de Conservation des Sols, je cherchais des techniques qui soient en adéquation avec ma vision des choses et la nécessité de remettre du carbone dans le sol pour récupérer de l’auto-fertilité. Je me suis alors tourné vers Novalis Terra, pour avoir une vision plus globale des sytèmes en conservation des sols, et être accompagné sur la bonne réussite de mes couverts. On change alors de façon de travailler, on perd ses anciens repères, pour être orienté vers de nouvelles façon de faire, plus efficaces. L’Agriculture de Conservation des Sols est pour moi la voie incontournable pour durer dans l’agriculture. »

    Nicolas ROUGEGREZ, agriculteur en polyculture élevage

    Accompagnement annuel en semis direct sur cultures de lin, blé et maïs.

    « Après être passé au semis direct sous couverts permanents il y a 3 ans, je cherchais quelqu’un de compétent qui puisse me suivre correctement. Paul Robert connait parfaitement les systèmes, il donne le conseil idéal pour évoluer dans le bon sens. Les résultats ont déjà été visibles sur le blé et le lin, et le seront très certainement dans quelques jours sur le maïs. »

    Pierre LANGE, agriculteur

    Transition au semis direct et accompagnement annuel en agronomie.

    « Après un an d’accompagnement, Novalis Terra m’a permis d’aller plus loin dans ma transition au sans labour et au semis direct. Grâce à de vrais conseils agronomiques et de nouvelles pratiques qui s’intègrent à ma façon de travailler et à mes objectifs de semis, ma plaine a vraiment changé et j’ai pu mener une nouvelle campagne cette année. »

    Rémi VIDAL, agriculteur

    Formation à l’Agriculture de Conservation des Sols suivie avec Ver de Terre Production.

    « Une formation très enrichissante sur les techniques culturales en pomme de terre ! C’est toujours intéressant de prendre ce qui est fait de nouveau pour l’appliquer sur nos cultures. »

    Pour plus d’informations sur Novalis Terra,  contactez-moi ici ou directement sur mon profil Twitter @PaulRobertAgo.

    Revue de presse Novalis Terra : les plus belles retombées

    Revue de presse Novalis Terra : les plus belles retombées

    Interventions dans la presse et témoignages à la radio : retrouvez ici les plus belles retombées médiatiques de Novalis Terra.

    Presse écrite
    La France Agricole – 07 juin 2019
    « Trois blés de suite sous couvert de luzerne »

    Nicolas Petit implante depuis quelques années ses blés dans de la luzerne qu’il garde vivante pendant plus de trois ans, tout en la contrôlant avec de l’Allié.

    EXPERT « La luzerne est la légumineuse la plus adaptée »

    « La luzerne est la meilleure légumineuse pour accompagner le blé car elle n’explore par les mêmes zones dans le sol. Elle descend plus profondément et ne le concurrence pas dans son alimentation hydrique. Elle est dormante l’hiver, donc ne gêne pas le blé dans son tallage. Par contre, elle ne supporte pas les sols acides, hydromorphes ou drainés. Si tel était le cas, il faudrait lui préférer un lotier ou un trèfle. Mais l’enracinement moins profond de ces plantes pourra entraîner une concurrence sur la réserve en eau. » Paul ROBERT, dirigeant de Novalis Terra, conseil en nouvelles pratiques agronomiques.

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    La France Agricole : Trois blés de suite sous couvert de luzerne

    L’Echo Républicain – 20 juin 2019
    « Il faut ramener de la biodiversité avec des sols aérés »

    INNOVATION. Fondateur de Novalis Terra, Paul Robert porte un regard novateur sur les pratiques culturales.

    Paul Robert prône une agriculture basée sur la performance du vivant et la fertilité biologique des sols. Il a expliqué pourquoi lors de la troisième réunion de fin de campagne du site Comparateuragricole.com, organisée aux Champs du possible, à Châteaudun, vendredi.

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    L’Echo Républicain : Il faut ramener de la biodiversité avec des sols aérés

    Agrodistribution – 12 juillet 2019
    « Un vrai potentiel de démarcation »

    Paul Robert a créé la société de conseil agronomique Novalis Terra. Fort de son expérience dans la négoce, il propose des formations aux distributeurs désireux de se tourner vers l’agriculture de conservation.

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    Agrodistribution : Un vrai potentiel de démarcation

    Entraid’, supplément Innovagri – août 2019
    « Le semis direct sans couverts ne marche pas »

    Spécialiste de l’érosion des sols et directeur de la société Novalis Terra, Paul Robert a co-organisé le voyage d’étude au Canada sur le semis direct. Comment se lancer dans le semis direct ? Quelle est l’importance des couverts végétaux ? Entretien.

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    Entraid’ : Le semis direct sans couverts ne marche pas

    Entraid’ – septembre 2019
    « En immersion au Canada »

    Du 18 au 27 juin, une dizaine d’agriculteurs français sont partis au Canada, pour un voyage d’étude sur le semis direct organisé par Agrilys voyages. La rédaction d’Entraid’ les a suivi dans leur découverte des agricultures des provinces du Québec et du Saskatchewan. Extraits de roadbook…

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    Entraid’ : En immersion au Canada

    Réussir Vigne – mars 2020
    « La viticulture de conservation au service du sol »

    Retrouver un fonctionnement optimal des sols et laisser faire le travail par les organismes vivants, tout en récoltant les bienfais économiques, agronomiques et environnementaux. Telle est la conception d’une agriculture de conservation.

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    Réussir Vigne : Aller vers un sol autofertile

    Vidéo
    La France Agricole, chaîne YouTube – juin 2019
    « Je cultive trois blés de suite sous couvert de luzerne »

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    « Blé sous couvert de luzerne : l’avis d’un expert »

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    Entraid’, chaîne YouTube – décembre 2019
    « Semis direct : comment se lancer ? »

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    « Semis direct : attention à la chimie de vos sols ! »

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    « Semis direct : par quelles cultures commencer ? »

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    « Semis direct : comment bien choisir ses couverts ? »

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    « Semis direct : pourquoi se lancer en groupe ? »

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    Web
    Entraid’ – 27 mars 2019
    « Direction le pays du semis direct pour 10 jours de formation »

    Novalis Terra et Agrilys organisent un voyage de formation au Canada sur la thématique du semis direct. Voici le programme et quelques informations.

    Du 18 au 27 juin, Paul Robert, ingénieur agronome et gérant de Novalis Terra, accompagne un groupe d’agriculteurs pour un voyage de formation sur le semis direct au Canada, dans la province d’Ontario. Objectif : aller à la rencontre d’agriculteurs fonctionnant en semis direct pour découvrir leurs pratiques, leurs innovations et leur fonctionnement.

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    Référence Appro, Mag en ligne – avril 2019
    « Dossier Terrain : tester, trier, conseiller »

    Des distributeurs ont pris le dossier biocontrôle à bras le corps pour tester ces solutions et former leurs équipes à leur utilisation. Chacun à son rythme. Une cadence dictée avant tout par la motivation des hommes en place mais encore freinée par le manque de connaissance, voire par une certaine appréhension des agriculteurs sur le sujet. Témoignages.

    Paul Robert, dirigeant du cabinet de conseil Novalis Terra. « Le biocontrôle ? Un fort potentiel de différenciation pour les distributeurs« 

    Comment réduire l’impact environnemental de ses pratiques tout en préservant le rendement de ses productions ? « C’est pour répondre à cette question que les agriculteurs se tournent vers moi, constate Paul Robert. Cela passe par un accroissement de la fertilité biologique des sols, via l’implantation de couverts végétaux notamment, et par une réduction de la dépendance aux produits phytosanitaires. Les produits de biocontrôle permettent effectivement d’utiliser moins de spécialités de synthèse. Mais je constate qu’ils sont souvent mal utilisés et donc, peuvent décevoir leurs utilisateurs. Techniciens et agriculteurs manquent de conseils. Mes clients-distributeurs me demandent de former leurs hommes de terrain, un peu perdus devant la multiplicité de l’offre. Il est important que ces spécialités s’incluent dans une approche globale de conduite des cultures. Cette nouvelle offre est une opportunité pour les distributeurs de se différencier, de remettre l’agronomie au coeur des échanges avec les agriculteurs. »

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    Référence Appro : Dossier Terrain : tester, trier, conseiller

    La France Agricole – 04 juin 2019
    « Blé sous couvert de luzerne, l’avis d’un expert »

    Paul Robert, conseiller en nouvelles pratiques agronomiques, accompagne les polyculteurs dans l’agriculture de conservation. Il explique l’intérêt de cette association sur la structure des sols et le choix de l’espèce implantée.

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    Horizons-journal.fr – 19 juin 2019
    « Et de trois pour ComparateurAgricole.com »

    Le négoce en ligne ComparateurAgricole.com a organisé, le 13 juin à Châteaudun, sa troisième réunion de fin de campagne. 

    Puis, Paul Robert, fondateur de la société Novalis Terra a fait un exposé sur l’agriculture de conservation.

    Selon lui, le monde agricole doit changer : « Même en gardant le système que l’on a, on voit la situation économique de nos exploitations se dégrader. Plus on travaille les sols, plus on crame de la matière organique, plus on crée d’érosion. Or, le semis direct sous couvert place le sol au cœur du système, augmente sa fertilité et diminue la dépendance aux intrants. » CQFD.

    Pour retrouver l’intégralité du dossier (PDF téléchargeable) :

    Horizons-journal.fr : Et de trois pour ComparateurAgricole.com

    AFP – août 2019
    « Comment les sols et l’agriculture peuvent aider le climat »

    Comment l’agriculture contribue à réchauffer le climat ? Une meilleure gestion des sols agricoles aiderait-elle à refroidir la planète ? A l’heure où le GIEC publie un rapport sur le sujet, seules des solutions complexes émergent, car la terre compte toujours plus de bouches à nourrir.

    L’érosion des sols agricoles contribue-t-elle au réchauffement ?

    Oui, et le réchauffement accélère l’érosion aussi : l’érosion des sols par le labour, utilisé depuis des millénaires pour oxygéner la terre, dépasse de 10 à 100 fois le taux de formation de nouveaux sols, selon les experts du GIEC. Mais le changement climatique lui-même « exacerbe la dégradation des terres notamment sur les côtes, dans les deltas, les zones sèches et dans le permafrost ».

    « Dans les endroits trop travaillés, lorsqu’il n’y a plus de réserve de sol, et que la roche-mère apparaît après des centaines d’années de charrue, il y a moins de transpiration de l’eau, et moins d’eau libérée dans l’atmosphère », explique Paul Robert, ingénieur français qui a créé en 2018 la société Novalis Terra pour former agronomes et responsables de coopératives.

    « Des régions australiennes qui étaient vertes il y a 200 ans sont aujourd’hui désertiques à cause de l’agriculture », selon lui. Au Sahara, le projet de reboisement de la « ceinture verte » sert à lutter contre l’avancée du désert en créant des micro-climats locaux pour essayer d’inverser la tendance.

    Papier repris sur : 

    RTL Info 

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    Sciences et Avenir

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    L’info durable

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    Goodplanet Info

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    Entraid’ – 8 août 2019
    « Comment les sols et l’agriculture peuvent aider le climat »

    Comment l’agriculture contribue à réchauffer le climat? Une meilleure gestion des sols agricoles aiderait-elle à refroidir la planète? Au moment où le GIEC planche sur le sujet, seules des solutions complexes émergent, car la terre compte toujours plus de bouches à nourrir.

    « Dans les endroits trop travaillés, lorsqu’il n’y a plus de réserve de sol, et que la roche-mère apparaît après des centaines d’années de charrue, il y a moins de transpiration de l’eau, et moins d’eau libérée dans l’atmosphère », explique Paul Robert, ingénieur français qui a créé en 2018 la société Novalis Terra pour former agronomes et responsables de coopératives.

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    Entraid’ – 5 décembre 2019
    « Comment se lancer dans le semis direct ? »

    Par où commencer? Avec quelles cultures? Comment choisir ses couverts? Eléments de réponse en 5 vidéos.

    En juin dernier, Novalis Terra et Agrilys organisaient un voyage d’étude sur l’agriculture de conservation au Canada. L’objectif était de partir à la rencontre d’agriculteurs canadiens pratiquant le semis direct et le semis direct sous couvert. Il s’agissait de comprendre leurs façons de travailler et de réfléchir à ce qui peut être adapté en France. Alors, comment passer au semis direct ?

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    La France Agricole – 27 décembre 2019
    « Gardez les altises à l’œil sur vos colzas »

    Pour déterminer la dose d’azote à apporter en sortie hiver au printemps, une pesée est nécessaire en entrée d’hiver. Mais c’est aussi l’occasion de constater les dégâts d’altises et de surveiller la présence de larves.

    Cette année, même certains colzas semés en association ont pu subir des attaques importantes d’altises. Pour Paul Robert, dirigeant de Novalis Terra, société de conseil en nouvelles pratiques agronomiques, ce qui fait la différence c’est la date de semis du colza. « À partir du 1er août, il faut être prêt à semer du colza dès qu’il pleut », prévient-il.

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    Radio
    France Info – août 2019

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    Pour plus d’informations sur Novalis Terra,  contactez-moi ici ou directement sur mon profil Twitter @PaulRobertAgo.

    Lin fibre en semis direct : structurer son sol pour s’assurer d’une croissance régulière et riche en fibres

    Lin fibre en semis direct : structurer son sol pour s’assurer d’une croissance régulière et riche en fibres

    Les premières floraisons de lin font leur apparition dans les champs. Une culture qui trouve de plus en plus sa place en Agriculture de Conservation des Sols, avec des agriculteurs faisant le choix de passer en semis direct. Quels sont les intérêts et les points de vigilance de ce type de culture ? Comment bien préparer son sol à la culture de lin fibre ? Peut-on limiter la pression de ravageurs ? Autant de questions rencontrées lors des formations Novalis Terra et sur lesquelles il est nécessaire d’être bien guidé.

    Ajuster ses pratiques pour bénéficier au maximum des avantages du semis direct sur sa culture de lin fibre

    Comme toute transition vers de nouveaux modèles culturaux, la culture de lin fibre en semis direct amène à revoir certaines de ses pratiques, permettant alors de bénéficier de nombreux avantages.

    Pour que le lin soit riche en fibres, sa croissance doit être régulière. Or en semis direct la vitesse de pousse des plantes est plus lente et continue, la richesse en fibre du lin est donc meilleure.

    Par ailleurs, le profil de terre n’étant pas travaillé, il y a peu de risque de créer un lissage du sol. La préservation des réserves hydriques permet de ne pas assécher le sol, ce qui assure non seulement une meilleure résistance des plantes à la sécheresse, mais également une croissance constante grâce à des conditions climatiques plus homogènes.

    Avec une activité de micro-organismes présents dans le sol plus importante, le rouissage du lin sera plus rapide.

    Enfin, bien que la gestion du désherbage puisse suivre des itinéraires classiques, les semis tardifs et le non-travail du sol limitent considérablement l’émergence d’adventices en semis direct. Dans des parcelles à faible pression, il n’est pas rare qu’un seul désherbage de rattrapage post-levée soit envisagé.

    En contrepartie, certains points demanderont alors une vigilance plus particulière par rapport à des modèles de culture conventionnels.

    Tout d’abord, la date du semis sera plus aléatoire. En effet, sans travail du sol le temps de ressuyage et le réchauffement du sol sont plus longs. Le semis ne pouvant se faire seulement lorsque ces conditions sont bien respectées, vous serez donc plus dépendant des aléas climatiques.

    Il faut également bien avoir à l’esprit que le contact terre-graine n’est pas aussi optimum que lorsque l’on travaille le sol. Le taux de perte à la levée peut alors être un peu plus important. Pour compenser cette perte, la densité du semis devra donc être plus conséquente.

    Ce type de culture demande par ailleurs d’avoir des terres bien nivelées, pour bénéficier de conditions d’arrachage optimales, avec une bonne structure de sol qui permettra une croissance racinaire régulière.

    Enfin, il est important de veiller à soulever les nappes de lin plus régulièrement que sur des itinéraires conventionnels au moment du rouissage, afin d’éviter que les vers de terres – plus nombreux – ne tirent les fibres de lin dans le sol.

    Structure de sol, taux de matière organique, couverts : les prérequis pour passer sa culture de lin en semis direct

    Afin de dégager les meilleurs bénéfices dans votre culture de lin en semis direct, il est important de bien préparer la structure de votre sol, et ainsi construire des conditions de croissances optimum pour vos plantes.

    Tout d’abord, si le nivellement de votre sol n’est pas suffisant il est important de le niveler superficiellement, après moisson et avant l’implantation du couvert. Par ailleurs, s’il présente des zones de compaction, un travail mécanique est indispensable l’été avant l’implantation des couverts. Le développement de l’interculture aidera à préserver et à améliorer la structure de votre sol. Pour le choix des couverts, deux possibilités s’offrent à vous. Vous pouvez installer un couvert long dans lequel vous veillerez à avoir des espèces peu ligneuses afin d’éviter les problèmes de résidus au moment du semis de lin. Privilégiez dans ce cas des couverts avec des résidus sombres, des légumineuses et implantez des plantes crucifères, là encore afin de stabiliser la structure du sol. La destruction de ce couvert long pourra être effectuée pendant l’hiver, par roulage lors de gelées. L’autre solution est d’implanter un couvert court rapide, après la moisson, et d’ensuite venir semer un couvert-relais à la mi-octobre avec une base de graminées que l’on viendra détruire juste avant le semis de lin.

    Assurez-vous d’un taux de matière organique suffisant. Ce paramètre reste particulièrement valable pour les terres limoneuses, dont les taux de matière organique sont assez faibles, et dont les structures sont donc plus susceptibles de se reprendre en masse face aux divers événements climatiques.

    Afin de restructurer le sol, de bonnes rotations de cultures en amont du semis sont très importantes. Privilégiez par exemple une implantation de lin derrière un blé de colza.

    Ne semez que lorsque vos terres sont suffisamment ressuyées et réchauffées (plus de 10°C à 2 cm), ce qui implique généralement des semis début avril.

    Veillez à bien fermer les lignes de semis. Le roulage derrière le semis est en effet vivement conseillé : cela permet de bien fermer des sillons, d’améliorer le contact terre-graine, de rappuyer les éventuelles mottes de terres pour mieux gérer les ravageurs et d’accélérer la dégradation du couvert et des pailles antérieures.

    Gérez la fertilisation de vos sols. En effet, l’implantation d’un couvert antérieur entraîne une plus grande consommation d’azote au printemps. Sans travail du sol, il n’y a pas de combustion de la matière organique, et le relargage est donc faible. Il est donc impératif d’augmenter les apports d’azote au moment du semis de lin. L’application de solutions azotées doit se faire bien en amont de la date de semis du lin. Enfin, une fertilisation localisée sera un apport indéniable pour compenser le manque de minéralisation lors des phases juvéniles du lin.

    Favoriser une croissance rapide du lin pour lutter efficacement contre les ravageurs

    Les altises constituent une problématique sur la culture du lin. En effet, la présence de débris en surface peut favoriser leur développement et représenter une menace à la levée. Pour limiter la pression de ravageurs comme les altises ou les tipules, il est donc là encore indispensable de semer votre lin sur des terres bien réchauffés. Le semis après un couvert relais dans un couvert vivant peut être une solution pour limiter ces ravageurs.

    Par ailleurs, les limaces peuvent constituer elles-aussi une menace pour les germes de lin. Si celles-ci sont peu friandes du lin en phase de croissance active, à des stades juvéniles, elles peuvent entrainer des dégâts conséquents. La bonne fermeture des lignes de semis permettra de limiter ces impacts.

    Dans une gestion en semis direct, le lin fibre sera ainsi semé un peu plus tardivement que sur des itinéraires conventionnels. Il bénéficiera alors de conditions plus favorables, dans un sol suffisamment préparé, structuré et réchauffé, riche en matière organique, avec un taux d’humidité préservé et des températures plus chaudes. Ces facteurs mieux maîtrisés permettront ainsi d’assurer un environnement de croissance constant pour le lin, et donc un meilleur développement de la plante sur les mois de mai et juin, assurant un rendement plus riche en fibres.

    L’environnement est un facteur déterminant pour une bonne croissance des cultures. Néanmoins ses composantes restent aléatoires (climat, qualité et composition du sol…). Ces conseils restent généralistes et doivent être adaptés selon chaque exploitation. Pour vous garantir une transition en semis direct optimale, Novalis Terra vous accompagne dans votre projet, avec une formation personnalisée selon vos cultures et l’environnement dans lequel elles évoluent.

    Vous souhaitez vous aussi passer vos cultures en semis direct ou tout simplement en savoir plus sur le lin fibre ? Contactez-moi ici ou directement sur mon profil Twitter @PaulRobertAgo

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